En 2014, la plupart des banques portugaises ont ouvert un canal
EBICS basé sur la version 2.4.2 du protocole. Seul le profil T est
réellement utilisé à ce jour toutefois plusieurs entreprises souhaitent
utiliser les signatures personnelles laissant présager une mise en œuvre
du profil TS à court terme.
A ce jour, très peu de banques espagnoles proposent à leur clientèle entreprise la possibilité de gérer leurs échanges de flux financiers au moyen du protocole EBICS. Pourtant, la demande se fait de plus en plus prégnante, ce qu’a démontré la présence de nombreux participants à un évènement organisé à Madrid par l’Association Espagnole des Financiers d’Entreprise (ASSET) le 20 Janvier.
Ceci
s’explique entre autres par le fait que les entreprises espagnoles,
tout comme les autres entreprises européennes, ont un besoin accru
d’effectuer des transactions avec des banques situées hors de la
péninsule.
Dans le cadre de cet évènement présidé par Gerardo de la Mata, Director ASSET et responsable de la commission Paiements, diverses présentations ont permis d’apporter un éclairage sur EBICS et d’en faire connaître l’intérêt aux entreprises, banques et éditeurs présents. Pour ce faire, les intervenants ont abordé des thèmes divers et complémentaires tels que:
Editran est certes un protocole largement utilisé en Espagne. Toutefois, il n’est que rarement, voire pas du tout supporté par des banques et entreprises situées au-delà des frontières espagnoles, il ne répond donc pas aux besoins d’entreprises et banques devant gérer des échanges transfrontaliers.
La réponse à ces besoins réside donc dans l’utilisation d’un ou plusieurs protocoles qui permettront de supporter des échanges transfrontaliers. En fonction du contexte, comme c’est déjà le cas en France par exemple, l’utilisation d’EBICS et de SWIFT est parfaitement concevable; EBICS pouvant être utilisé pour les communications avec un nombre croissant de banques situées dans plusieurs états européens, SWIFT pouvant l’être avec les autres.
Les coûts d’utilisation constituent également un facteur de décision important qui pourrait (devrait) inciter les entreprises à optimiser les coûts en utilisant le protocole le plus économique.
Un thème qui semble également avoir attiré l’attention des participants est la signature électronique distribuée avec EBICS, plus particulièrement sur mobile, telle qu’elle est couramment pratiquée en Allemagne (VEU). Rien d’étonnant à cela, ce qui me paraît l’être d’avantage est qu’elle ne soit pas véritablement mise en œuvre en France.
Un évènement similaire se tiendra à Barcelone le 24 février et nombre de participants ont d’ores et déjà confirmé leur venue. Encore une preuve pour autant qu’elle soit nécessaire que l’industrie financière est demandeuse d’un moyen d’échange normalisé, universel et efficient, comme c’est le cas d’EBICS.
[1] Business Transactions & Formats
Marc Dutech
A ce jour, très peu de banques espagnoles proposent à leur clientèle entreprise la possibilité de gérer leurs échanges de flux financiers au moyen du protocole EBICS. Pourtant, la demande se fait de plus en plus prégnante, ce qu’a démontré la présence de nombreux participants à un évènement organisé à Madrid par l’Association Espagnole des Financiers d’Entreprise (ASSET) le 20 Janvier.
Dans le cadre de cet évènement présidé par Gerardo de la Mata, Director ASSET et responsable de la commission Paiements, diverses présentations ont permis d’apporter un éclairage sur EBICS et d’en faire connaître l’intérêt aux entreprises, banques et éditeurs présents. Pour ce faire, les intervenants ont abordé des thèmes divers et complémentaires tels que:
- Axel Weiß, EBICS Chairman, a fait la genèse d’EBICS, il en a présenté les caractéristiques principales et les avantages avant de décrire le fonctionnement de la compagnie EBICS SCRL,
- Thomas Stosberg, Deutsche Bank, a notamment présenté les raisons pour lesquelles EBICS a été mis en œuvre et les retours sur expérience ainsi que les évolutions futures dans le cadre de BTF[1],
- Ma présentation a eu pour but de décrire plus en détail certains sujets tels que la sécurité, les cas d’usage en France et en Allemagne tant dans le domaine des échanges entreprise-banque qu’en interbancaire. J’ai également exposé les modalités d’implémentation d’EBICS ainsi que le déroulement de la migration en France.
Editran est certes un protocole largement utilisé en Espagne. Toutefois, il n’est que rarement, voire pas du tout supporté par des banques et entreprises situées au-delà des frontières espagnoles, il ne répond donc pas aux besoins d’entreprises et banques devant gérer des échanges transfrontaliers.
La réponse à ces besoins réside donc dans l’utilisation d’un ou plusieurs protocoles qui permettront de supporter des échanges transfrontaliers. En fonction du contexte, comme c’est déjà le cas en France par exemple, l’utilisation d’EBICS et de SWIFT est parfaitement concevable; EBICS pouvant être utilisé pour les communications avec un nombre croissant de banques situées dans plusieurs états européens, SWIFT pouvant l’être avec les autres.
Les coûts d’utilisation constituent également un facteur de décision important qui pourrait (devrait) inciter les entreprises à optimiser les coûts en utilisant le protocole le plus économique.
Un thème qui semble également avoir attiré l’attention des participants est la signature électronique distribuée avec EBICS, plus particulièrement sur mobile, telle qu’elle est couramment pratiquée en Allemagne (VEU). Rien d’étonnant à cela, ce qui me paraît l’être d’avantage est qu’elle ne soit pas véritablement mise en œuvre en France.
Un évènement similaire se tiendra à Barcelone le 24 février et nombre de participants ont d’ores et déjà confirmé leur venue. Encore une preuve pour autant qu’elle soit nécessaire que l’industrie financière est demandeuse d’un moyen d’échange normalisé, universel et efficient, comme c’est le cas d’EBICS.
[1] Business Transactions & Formats
Marc Dutech